1 -Introduction
yves Publié le 24 mai 2007 Mis à jour le 5 avril 2009
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Un domaine peu exploré
Lady Florence Walston écrivait dans deux articles, parus en novembre 1925 et en avril 1931 dans la revue anglaise « The Connoisseur » :
Il existe cependant des collectionneurs avertis en Angleterre et de l’autre côté de la Manche, si bien que le sujet n’est pas totalement inconnu.
Il est utilisé pour désigner indifféremment des objets en fer-blanc, en cuivre, en étain (« tin » en anglais) ou en alliage de plomb et d’étain (« pewter » en anglais). Le terme « tin » désigne aussi bien l’étain pur que l’alliage.
Ce qui est connu en Angleterre sous le nom de « tin » est appelé « blik » en Hollande.
On désigne par un laque (nom masculin) tout objet laqué à partir de la laque (nom féminin), définie par le Larousse comme « la résine naturelle, d’un brun rouge, qui sort des branches de plusieurs arbres de l’Inde et du Tonkin». La documentation évoque ainsi les beaux laques fabriqués par tel ou tel artisan laqueur.
Le terme de « laques hollandaises » est parfois utilisé.
L’anglais utilise les deux termes « lacquer » ou « varnish » pour désigner le vernis.
Henri-René d’Allemagne (cf Bibliographie) propose de faire enter dans la catégorie des tôles vernies le décor sur métal appelé « moiré métallique ».
Il convient également de citer les petits objets en tôle émaillée dont l’Angletterre s’est fait une spécialité dans la seconde moitié du 18ème siècle.
Ces objets sont systématiquement qualifiés d’ « émaux de Battersea », en raison du prestige de cette manufacture à la production éphémère. Les émaux du Staffordshire du Sud sont les plus fameux après ceux de Battersea, en particulier ceux de Bilston et Wednesbury.Ils s’ornent de scènes galantes et champêtres, ruines antiques, fleurs, oiseaux et animaux divers, tirés d’ouvrages illustrés. Ils sont peints à la main ou imprimés par transfert. Les fonds chatoyants évoquent la porcelaine de Chelsea, elle-même influencée par Sèvres. Les roses, dérivés de l’or, sont coûteux et délicats à obtenir.La circulation rapide des dessins et motifs rend difficile la détermination de l’origine et la datation des pièces.
L’encyclopédie Britannica et le site du musée de Pontypool (www.pontypoolmuseum.org.uk), proposent les définitions suivantes :
tinware: Objets décoratifs et utilitaires fabriqués à partir de « tinplate ».
toleware: Tous objets vernis fabriqués à partir de feuilles d’étain, d’alliage ou de fer-blanc.Ce terme dérive évidemment du français « tôle peinte ».Lorsque ces objets sont peints ou vernis, on parle de « painted toleware » ou « tin painted ».
Les objets ainsi traités sont dits « japanned » et les anglais parlent parfois de «japanned tin goods ».