4.7 Objets anecdotiques

yves Publié le 14 janvier 2009 Mis à jour le 12 février 2011 Imprimer cette Page

Objets anecdotiques

 

 

Bonnet phrygien

A  Strasbourg, en 1793, ordre fut donné par les Sans-culottes d’abattre toutes les statues ainsi que la flèche de la cathédrale perçue comme une offense à l’égalité. Un strasbourgeois trouva un stratagème pour sauver le chef d’œuvre de jean Hültz. Il fit valoir aux Révolutionnaires l’intérêt qu’il y avait à se servir de cet immense pylône pour manifester jusqu’au delà du Rhin que, de ce côté-ci, on était dans le pays de la liberté. Il hissa sur l’aiguille un immense bonnet phrygien en tôle peinte rouge.

On peut voir aujourd’hui, Place de la cathédrale, une curieuse enseigne en fer forgé représentant la flèche coiffée du bonnet phrygien : c’est à cet endroit que vécut le sauveur de Notre Dame ! 

 

 

Plaque de shako des Cent Jours

 

Au retour de l’empereur Napoléon en 1815, le temps manque pour fabriquer de nouvelles plaques. Les soldats reprennent donc d’anciennes plaques ou en confectionnent d’autres, non réglementaires, à la hâte. La plaque de shako 121, proposée sous le n° 132 par l’étude Tajan, lors de la vente intitulée « Sur les pas de l’Empereur » du 15/10/2004, en est un exemple:

Plaque rectangulaire aux angles abattus en tôle peinte de l’Aigle dorée couronnée chevauchant les foudres de Jupiter sur fond noir ; Dimensions 10 cm x 8,8cm ; Estimation 1400 €.

 

 

Lanterne de rue

 

Selon un article de la revue  « Connaissance des Arts », n° 39 du  15 mai 1955 (pages 52 à 57), la lanterne en tôle dorée, de la collection Godard-Desmarest, est une de celles qui ornaient les rues de Saint-Jean-de-Luz lors du mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d’Espagne le 9 juin 1660. C’est une des pièces en tôle peinte les plus anciennes qui aient été conservées. Fontaine à coco 

Selon le même article, une « fontaine à coco », qui avait sous Louis Philippe, sa place boulevard du temple, fait aujourd’hui partie des collections du musé Carnavalet.113 .Elle est entièrement en tôle, peinte de diverses couleurs. Il existait à cette époque des fontaines presque semblables que les marchands d’eau portaient alors sur leur dos.

 

Objets scientifiques

Deux instruments scientifiques insolites, de la deuxième moitié du 18ème siècle , réalisés en tôle peinte d’après les modèles de l’abbé Nollet, une fontaine intermittente et une fontaine de compression, sont conservés au musée Stewart de Montréal (Canada).

Ces instruments ont été présentés  à l’occasion de l’exposition Sciences et curiosités à la cour de Versailles,  au château de Versailles, du 26 octobre au 27 février 2011 (cf. catalogue page 190).

Un inventaire du cabinet de physique, créé à Bourges en 1786 par Sigaud de Lafond, mentionne : une fontaine intermittente estimée six livres, une fontaine de compression avec sa pompe estimée soixante-douze livres.

Les leçons de Nollet comprenaient un vaste répertoire de démonstrations expérimentales mises en scène comme de véritables spectacles, qui obtinrent un immense succès à Versailles. Les leçons de physique de Versailles valurent à l’abbé Nollet de nombreux honneurs.

En 1746, le roi lui attribua un appartement dans les galeries du Louvre et en 1758 l’abbé fut chargé d’aménager un cabinet de physique complet au sein de l’hôtel des « Menus Plaisirs », obtenant le titre de maître de physique et d’histoire naturelle des Enfants de France.  

 

  
113 Fontaine à coco Carnavalet.jpg

113 Fontaine à coco

 

Plaque de shako.jpg

121 Plaque de shako des cent jours

 

122 Fontaine intermittente Abbé Nollet.jpg

122 Fontaine intermittente

 

123 Fontaine de compression Abbé Nollet.jpg

123 Fontaine de compression

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